Démystifier les licences de logiciels

Guy Tritton, directeur juridique d’Origina, explique les bases des licences logicielles et l’importance de savoir ce qui est écrit en petits caractères.

Le monde des licences IBM, y compris les accords de maintenance et de support, peut sembler dense et impénétrable. Cependant, une petite chose comme se souvenir de garder une trace de ses contrats légaux et de ses accords de maintenance chaque année peut aider à éviter des problèmes potentiels.

Guy Tritton, conseiller général d’Origina, a discuté de la structure et de l’anatomie des licences IBM dans le deuxième de ses webinaires, la « Above the Law Series : IBM Software Agreements ».

Avocat depuis 25 ans, M. Tritton est également directeur des risques et responsable de la protection des données de l’entreprise. Il a comparu devant presque tous les tribunaux du Royaume-Uni et d’Europe, y compris l’Office européen des brevets, l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle, la Cour de justice de l’Union européenne et la Cour suprême du Royaume-Uni. M. Tritton est également l’auteur de l’ouvrage « Tritton on Intellectual Property Europe, 6th Edition », qui porte sur les lois européennes en matière de propriété intellectuelle et qui est largement étudié dans les universités.

Qu’est-ce qu’une licence ?

La plupart des contrats sont simples : une personne accepte de faire ceci, l’autre personne accepte cela, les deux parties signent sur la ligne de bas de page et le contrat devient un contrat juridique contraignant.

Les licences sont un peu différentes.

Les licences sont des accords qui autorisent à faire quelque chose qui, autrement, constituerait une violation des droits de propriété intellectuelle.

Ils peuvent contenir d’autres dispositions, telles que des conditions de paiement ou d’audit, qui font partie de l’accord conclu entre les deux parties. La différence est que si vous enfreignez une disposition relative à l’audit, cela ne signifie pas que vous enfreignez le droit d’auteur.

Cependant, si vous avez une licence pour installer 10 copies d’un logiciel et que vous en installez 20, non seulement vous ne respectez pas l’accord, mais vous enfreignez également le droit d’auteur.

Les éditeurs de logiciels utilisent un ensemble de paramètres pour leurs licences, dont les suivants :

  • Nombre de copies installées
  • Le cœur du processeur est mis à la disposition des logiciels
  • Nombre d’utilisateurs
  • Niveau d’utilisation
  • Un mélange des points susmentionnés

M. Tritton suggère d’être très attentif à ce que disent les licences de vos logiciels.

« Les gens ont tendance à renouveler les licences de logiciels sans même y penser », déclare Guy Tritton. « Les paramètres de licence changent pour les logiciels IBM. Veillez à revérifier chaque année lors du renouvellement. »

Structure des licences IBM

L’anatomie générale d’une licence IBM comprend trois parties :

  1. Assistance et maintenance : Comprend la preuve de l’admissibilité et est spécifique au client, comme IBM® Passport Advantage.
  2. Le produit : Informations sur la licence (LI), qui changent au fil du temps et sont spécifiques au produit
  3. Licence de base : Accord international de licence de produit (ILPA), qui est la licence de base. Il s’agit d’une licence perpétuelle, qui peut être utilisée indéfiniment et qui n’est pas spécifique à un produit.

Les termes et conditions de ces licences changent constamment, il est donc préférable de consulter fréquemment le site web d’IBM pour rester à jour, en particulier lors du renouvellement.

Il existe ensuite des licences de pleine capacité et de sous-capacité. La pleine capacité fait référence au nombre total de cœurs de processeur sur le serveur physique sur lequel le produit est installé. Étant donné que de nombreuses entreprises n’utilisent pas tous leurs cœurs de processeur chaque jour, il existe une licence de sous-capacité, qui se réfère au nombre total de cœurs de processeur disponibles pour le produit logiciel à un moment donné.

« Plus le processeur est puissant, plus il faut acheter de PVU », explique M. Tritton.

Certaines personnes croient à tort que les licences de sous-capacité s’appliquent à tous les systèmes d’exploitation, mais ce n’est pas le cas. M. Tritton recommande d’être très attentif à la question de savoir si l’octroi de licences de sous-capacité est autorisé.

« Dans le cas contraire, vous serez considéré comme titulaire d’un permis de pleine capacité », précise M. Tritton. « Et cela pourrait être très coûteux.

Une vigilance constante

Il y a trois points principaux sur lesquels il faut être vigilant lorsque l’on s’occupe de ses licences.

  1. Assurer le suivi des licences et des contrats juridiques. Téléchargez-les lorsque vous les signez pour la première fois et lorsque vous les renouvelez.
  2. Garder une trace de l’IPLA, de la LI et de la preuve du droit.
  3. Avant de renouveler Passport Advantage pour une année supplémentaire, consultez les conditions générales de la LI en vigueur.

« N’oubliez pas que lorsque vous renouvelez votre contrat, vous acceptez les conditions les plus récentes de la LI », précise M. Tritton.

SAUTER À :

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